Voilà une région qui mérite une sérieuse visite.
Pour une fois ce n'est pas un coin paumé, sauvage et quasi inhabité comme on les choisit plutôt.
L'Etat de Washington (à ne pas confondre avec Washington D.C. la capitale fédérale sur l'autre côte) compte 7 millions d'habitants dont près de 4 se regroupent autour de Seattle.
Et nous allons nous rendre à Seattle.
Croisées sur le chemin de Seattle, le groupe des Îles San Juan nous a littéralement séduit.
J'avais depuis longtemps repéré cet archipel en plein milieu d'une des routes commerciales les plus fréquentées au monde en me demandant bien à quoi cela pouvait ressembler...J'avais aussi repéré Friday Harbor pour faire notre entrée aux USA venant du Canada, mais tout compte fait c'est plutôt à Roche Harbor que les Customs attendent les plaisanciers qui en arrivent.
C'est si simple, le dernier port canadien se trouve à Poet Cove (Pender Island) ou encore à Sidney Marina (Vancouver Island) tous deux à 10 milles de Roche Harbor, en gros une heure de navigation en eaux abritées.
La frontière se trouve à mi chemin.
Il aura fallu des années de conflit et des esprits un peu tordus pour tracer cette ligne de démarcation entre Canada et USA et c'est le Kaiser Allemand Wilhelm en 1872 qui la fixa pour départager Anglais et Américains : elle emprunte Haro Strait en plein milieu de toutes ces îles entre Vancouver Island et le Continent, puis, du côté Ouest, le milieu de Juan de Fuca Strait et de l'autre une drôle de ligne brisée qui passe légèrement au sud de l'aéroport de Vancouver coupant une péninsule en deux : au Nord le Canada et au sud les USA.
Le 21 mai 2018 une jeune française en a fait les frais: elle faisait son jogging sur la plage au sud de Vancouver quand par mégarde elle a franchi la frontière et s'est retrouvée 15 jours détenue à Tacoma pour avoir enfreint les règles d'immigration de l'administration Trump!
Pour nous aucun problème particulier car il suffit de téléphoner en français aux douanes canadiennes au moment du départ et de se présenter au ponton de la douane à Roche Harbor Marina.
Accueil chaleureux s'il en est.
En quelques minutes nous voilà aux USA avec un permis de navigation d'un an.
ROCHE HARBOR
Roche Harbor nous surprend: c'est en réalité un Resort.
Pas une ville ni même un village, c'est un immense Resort avec son "Hôtel de Haro" historique, ses innombrables bungalows et condominiums.
La marina est magnifique, parfaitement abritée de tous les vents, et superbement entretenue par une armada d'employés.
Ce qui me surprendra le plus, mais on est en "Amérique" il faut s'y faire, c'est que sur la gauche de la marina, sur une belle étendue gazonnée, une piste goudronnée dessert un aéroport privé pour riches Washingtoniens. Le plus extraordinaire c'est que, partant de la piste, de larges avenues desservent un groupe d'habitations accessibles directement en avion, chaque maison a son propre hangar!!
Autre surprise, cette fois très "européenne", je dirais presque "villageoise française": à peine installés nous sommes émerveillés d'entendre des cloches tapant l'heure exacte... et puis à midi et 18 heures : un carillon.
C'est fou l'effet que ça peut faire. En tout cas pour moi qui ai été bercé pendant toute ma jeunesse, l'été dans les Pyrénées, par ce carillon de midi et ces heures piquées à la cloche. Un vieil ami d'enfance, excellent pianiste, s'essayait à jouer du carillon dans le clocher de l'Eglise : on grimpait tout en haut, sous les cloches et je le vois encore s'escrimer sur d'énormes touches à pieds pour sortir des mélodies toute simples mais tellement nostalgiques.
Et me voilà de nouveau plongé dans ces souvenirs, ici à Roche Harbor, Etat de Washington...
Un assez beau bâtiment dans le style Nouvelle Angleterre offre quelques services: un petit supermarché, une boutique de fringues, un beau magasin d'objets d'art assez intéressants, un spa bien entendu et puis le tour est fait.
Ah, j'allais oublier le principal: le bureau de poste. Tenu par un retraité comme souvent aux USA, il est ouvert quelques heures par jour: un comptoir tout simple et une rangée de boîtes postales où nous sympathisons avec la petite population locale qui vit là à l'année.
Ah, j'allais oublier le principal: le bureau de poste. Difficile de faire plus petit!
Tenu par un retraité comme souvent aux USA, il est ouvert quelques heures par jour: un comptoir tout simple et une rangée de boîtes postales où nous sympathisons avec la petite population locale qui vit là à l'année.
Je ne serais pas complet si je n'évoquais pas succinctement ce qui fit autrefois la richesse de Roche Harbor: la découverte en 1881, dans les environs immédiats, de quantités impressionnantes de calcaire transformé en chaux dans d'énormes fours encore visibles aujourd'hui.
La "Roche Harbor Lime and Cement Company" fit alors fortune en exportant de la chaux dans le monde entier.
Après quelques jours agréables passés dans les alentours nous nous rendons à la capitale de l'Île, la petite ville de Friday Harbor. Un joli port bordé de maisons de bois colorées dans la plus pure tradition New England. C'est propre et léché mais sans plus, ça sent partout la cuisine au feu de bois et le poisson grillé.
C'est ici qu'on prend le ferry pour Bellingham ou Seattle ou encore pour Sidney au Canada. Un aéroport met Seattle à 45' mais on peut aussi prendre le float plane qui vous dépose en 45' au coeur même de Seattle sur Lake Union.
Juste en face se trouve la grande île de Orcas Island avec son port, Deer Harbor, où nous avons rendez- vous avec des amis qui y vivent à l'année bien qu'elle, Diane, travaille à Seattle où elle dirige une célèbre affaire familiale de charter de luxe et de brokerage.
Ils viennent nous chercher au ponton de la minuscule marina et nous emmènent chez eux.
Tout ici est ravissant et le bon goût est à l'honneur.
COMMENT ON QUITTE L'EAU SALEE POUR L'EAU DOUCE
ou encore COMMENT JADE GRIMPE DE 7 METRES SANS EFFORT
Jade traverse l'archipel des San Juan et gagne le détroit de Juan de Fuca.
Il ne s'agit pas de faire le malin dans ce coin, comme sur une autoroute il y a un sens de circulation et des rond-points avec priorité à droite. Si, si!!
Et d'ailleurs quand on voit la taille des monstrueux porte-containers on n'a aucune envie d'aller se mettre sur leur chemin.
Une route maritime emprunte le Haro Strait au nord de San Juan pour les navires venant du large et se dirigeant vers Vancouver. Une autre emprunte le détroit de Juan de Fuca vers Seattle et Tacoma et une troisième vient du Puget Sound (autrement dit de Seattle et Tacoma) pour monter vers le Nord, la Colombie Britannique et l'Alaska. Beaucoup de monde et un nombre incroyable de ferries, certains ultra rapides desquels nous nous méfions.e!
Nous faisons un stop à Port Gamble, un village construit au début du dix-neuvième siècle par des gens venus de Nouvelle Angleterre, du Maine exactement, pour y exploiter une usine de bois. On se croirait à Camden!
Mais c'est surtout le pont flottant sur le Hood Canal qui nous impressionne: ses 3 km de long dont 2 km purement flottant en font le pont flottant le plus long au monde en mer (à marées) et le troisième toutes conditions confondues. Ce qui est étonnant c'est que les deux autres sont construits tout près d'ici, du côté de Seattle sur le lac Washington ce qui en fait de ces gigantesques ponts flottants, une spécialité de l'Etat de Washington!!
Cela s'explique tout simplement parce qu'ils traversent des fjords très profonds et trop larges pour pouvoir envisager la construction d'un pont suspendu.
Ceci dit nous étions passés il y a 3 ans vers Kobe, au Japon, sous le plus long pont suspendu du monde dont la portée est de 1991 mètres... On y est presque!
Le pont flottant du Hood Canal fait éviter aux voitures un immense détour par la route ou encore deux trajets en ferry depuis Seattle pour se rendre dans la Olympic Peninsula.
Environ 14000 véhicules empruntent ce pont tous les jours. Quand un navire se présente le tablier s'escamote hydrauliquement de la largeur voulue.
Nous empruntons le célèbre Puget Sound qui mène à Seattle et Tacoma, deux ports énormes.
Nous avons rendez-vous chez Selene sur la rive ouest du Lake Union en plein centre de l'agglomération de 4 millions d'habitants.
Un employé du chantier vient nous accueillir à l'entrée de l'étroit canal qui y mène. Il faut dire que Jade n'a encore jamais eu l'occasion de prendre une écluse et la carte marine nous fait présager un transit compliqué.
Au retour nous n'aurons besoin de personne alors même que nous ne sommes que deux, Claude et moi, pour diriger le bateau.
Nous attendons un bon moment devant l'écluse, un ordre d'entrée est établi par les autorités (les plus gros devant) et nous sommes bien une vingtaine de navires de toutes sortes ce matin là.
Il nous faut grimper de 7 mètres et l'écluse est gigantesque: 250m de long pour 24m de large.
Le remplissage est très rapide et il nous faut manoeuvrer sans faire d'erreur pour garder le bateau dans l'axe et reprendre le mou sur les aussières portées à terre.
Nous attendons un bon moment devant l'écluse, un ordre d'entrée est établi par les autorités (les plus gros devant) et nous sommes bien une vingtaine de navires de toutes sortes ce matin là.
Il nous faut grimper de 7 mètres et l'écluse est gigantesque: 250m de long pour 24m de large.
Le remplissage est très rapide et il nous faut manoeuvrer sans faire d'erreur pour garder le bateau dans l'axe et reprendre le mou sur les aussières portées à terre.
Devant nous, à quelques mètres à peine, un énorme tender d'Alaska s'apprête à battre en avant pour sortir de l'écluse juste ouverte. Le remous violent de son hélice nous fait rouler sur tribord; nous tirons fort sur nos amarres et c'est avec soulagement que nous le voyons s'éloigner.
Nous lui emboîtons le pas et nous voilà dans un décor totalement inattendu: sur plusieurs milles de part et d'autre du canal des centaines de bateaux sont amarrés pour des travaux d'entretien en vue de leur prochaine campagne de pêche pour la plupart. Nous reconnaissons d'ailleurs beaucoup de ceux que nous avions vus en pêche du côté de Kodiak ou de Dutch Harbor. Je comprends alors pourquoi la plupart d'entre eux étaient immatriculés à Seattle WA. C'est bien ici que se trouvent toutes les facilités pour l'entretien d'un bateau sur cette côte Nord Ouest des Etats Unis .
Avec les bateaux de pêche on trouve de nombreux ferries, des bateaux de travail de tous genre: barges, remorqueurs mais aussi une quantité invraisemblable de yachts de toutes tailles. Notre guide pour cette courte traversée nous montre le yacht de la firme Boeing, un monstre de plus de 60 m, immaculé. Beaucoup de yachts à moteur mais aussi quelques splendides voiliers que nous nous régalons à contempler.
Depuis le Japon je n'avais jamais vu autant d'industries concentrées en si peu d'espace. Ce pays est décidément impressionnant de vitalité et de richesse.
Nous débouchons enfin dans Lake Union dont les berges sont entièrement occupées soit par des chantiers navals soit par des maisons flottantes que je me plaîerai à découvrir une à une plus tard.
Pour l'instant notre but c'est le chantier Selene et les travaux d'entretien qui nous attendent.
Difficile de s'y retrouver dans ce dédale de pontons et de bâtiments au point qu'il est impossible de dire s'ils sont sur la terre ferme ou s'ils flottent. En tout cas nous sommes bien pour la première fois sur un vrai lac d'eau douce.
Se mettre à quai chez Selene c'est un peu se glisser dans une boîte de sardines: moins d'un mètre devant et derrière, vive les propulseurs d'étrave et de poupe.
Nous sommes très bien accueillis mais manifestement nous ne sommes pas le seul bateau dont ils ont la charge en ce mois de juin, certains d'ailleurs étant au sec sur un autre chantier.
Nous nous attendions à un gros chantier mais en réalité il n'y a sur place qu'un petit atelier et nous verrons très vite que la plupart des travaux sont exécutés par des sous-traitants. C'est un peu décevant car j'avais, longtemps auparavant, demandé à faire une révision approfondie du moteur principal Cummins et des propulseurs Wesmar et pour cause: les deux entreprises sont originaires de...Seattle!!
Hé bien non, je n'ai vu ni Wesmar ni Cummins mais des professionnels, certes compétents dans ces domaines, mais aucun employé de ces deux célèbres marques. C'est assez incompréhensible. Heureusement que de notre côté nous nous débrouillons pas mal et qu'il y a sur place des shipchandlers incroyablement achalandés, des cavernes d'Ali Baba où nous passerons des journées entières pour trouver exactement la pièce qui fera notre bonheur.
Ce que j'ai réalisé par la suite c'est que le bureau Selene de Seattle est beaucoup plus un agent de vente qu'un chantier capable de traiter par lui-même tous les problèmes habituels d'un bateau très sophistiqué. Plus de 200 Selene ont été vendus ici et c'est le record mondial pour cette marque de trawlers océaniques. Leur agent basé tout près à Anacortes est particulièrement efficace. Il faut dire que la grande région comprise entre Seattle, Vancouver et Victoria est certainement l'endroit au monde où l'on peut trouver le plus de yachts à moteur et de trawlers en particulier.
Notre voisin de ponton à quelques mètres est ....une maison.
Nous avions tiqué en arrivant car au dessus de la porte d'entrée flottait au vent un superbe pavillon néo zélandais !!
Nous faisons très vite connaissance avec le propriétaire: le père était militaire à Auckland et c'est là qu'il est né. Il en garde la nostalgie bien qu'étant pur américain.
Grâce à lui nous découvrirons Seattle : il nous trimbale en voiture et aussi en dinghy.
L'activité principale du couple consiste à louer en Airbnb plusieurs bateaux qu'ils possèdent dans les environs et qu'ils entretiennent pour les proposer à des clients friands de passer quelques nuits sur l'eau dans la grande ville de Seattle.
Nous partons un matin pour un grand tour du Lac. Nous apprenons que depuis des années maintenant tous les effluents des habitations et chantiers sont totalement recyclés et ne sont jamais rejetés dans le lac. D'ailleurs nous verrons souvent des barges vidangeurs venir vider les cuves à eaux noires des maisons flottantes. A tel point que l'eau est totalement pure et que les saumons repeuplent l'espace que la pollution urbaine avaient chassés il y a encore 20 ou 30 ans.
En traversant il faut faire attention aux innombrables hydravions qui décollent ou amerrissent d'un des hydroports les plus fréquentés au monde avec celui d'Anchorage: un ballet incessant avec une nette recrudescence le matin tôt et le soir au coucher du soleil. Beaucoup se rendent ainsi à leur boulot.
Le côté le plus extraordinaire de Seattle c'est sa ville flottante.
J'avais eu l'occasion d'en voir assez souvent en Amérique du Nord, à Sausalito dans les années 70, à Vancouver plus récemment, à Victoria. Là c'est tout le pourtour du lac qui est habité et surtout sa rive Est, juste en face de l'étrange Gas Works Park : on pourrait passer des jours à détailler chaque maison tellement il y a de l'invention, du charme, la plupart du temps du bon goût. Des rues flottantes se sont construites pour relier entre elles les demeures et chacune maintenant a son numéro pour un facteur qui vient sans doute en bateau lui aussi.
L'historique centrale électrique à vapeur reconvertie en bâtiment ultra moderne de recherche sur le cancer (Fred Hutchinson ). Les cheminées sont aujourd'hui factices mais reproduisent la silhouette originelle.
Seattle est au centre d'une importante agglomération urbaine de 3.5 millions d'habitants et Lake Union en est le nombril!
Ville farouchement démocrate, écolo, un peu sale par endroit, mais extrêmement brillante par ses industries de pointe et ses entreprises leaders mondiales:
Microsoft de Bill Gates, Amazon de Jeff Bezos les deux hommes les plus riches du monde dont la fortune dépasse les 100 milliards de dollars. Ils vivent ici, à Seattle.
Et Starbucks, le géant du café avec 23000 magasins dans le monde, lui aussi né à Seattle!
Boeing le constructeur d'avions est là avec son énorme aéroport et son musée de l'air, une visite incontournable.
Le site est dominé par l'impressionnant Mont Rainier (4400m) un volcan actif couvert de glace qui nous rappelle que de nombreux volcans parsèment la région dont le fameux Mont St Helen dont l'explosion en 1980 causa la mort d'un cinquantaine de personne. Nous sommes bien sur la ceinture de feu du Pacifique depuis notre départ de Nouvelle Zélande, nous la suivons .
Nous étions à Seattle au moment même du 50 ème anniversaire du premier pas de l'homme sur la lune en Juillet 1969.
Au Museum of Flight une exposition est consacrée à cet événement que je me souviens avoir suivi en direct au milieu de la nuit alors que je préparais le concours d'internat en médecine à Bordeaux. Comme si c'était hier.
On revoit la capsule Apollo, le LEM lunaire et l'extraordinaire Rover, cette voiture conçue et réalisée ici à Seattle par Boeing.
Et puis un nombre incroyable d'aeronefs dont les plus vieilles machines volantes.
Et toujours cette bagarre pour savoir qui des frères Wright ou du Français Clément Ader fut le premier à piloter un plus lourd que l'air autopropulsé.
Nous étions à Seattle au moment même du 50 ème anniversaire du premier pas de l'homme sur la lune en Juillet 1969.
Au Museum of Flight une exposition est consacrée à cet événement que je me souviens avoir suivi en direct au milieu de la nuit alors que je préparais le concours d'internat en médecine à Bordeaux. Comme si c'était hier.
On revoit la capsule Apollo, le LEM lunaire et l'extraordinaire Rover, cette voiture conçue et réalisée ici à Seattle par Boeing.
Et puis un nombre incroyable d'aeronefs dont les plus vieilles machines volantes.
Et toujours cette bagarre pour savoir qui des frères Wright ou du Français Clément Ader fut le premier à piloter un plus lourd que l'air autopropulsé.
Un des monstrueux moteur de la fusée Saturn V. Le module de commande des missions Apollo pèse 6 tonnes alors que la fusée en fait 3000. C'est tout ce qui revenait sur terre soit 0.2% du poids total au décollage!
En ville la statue de bronze de Jimmy Hendrix nous rappelle que Seattle est aussi une ville célèbre pour la musique.
Quant à Amazon, souvent critiquée (mais qui n'y a jamais eu recours, soyons honnêtes) nous apercevons ses trois extraordinaires sphères vitrées renfermant plus de 40000 plantes la plupart d'origine tropicale. A l'intérieur Jeff Bezos a installé son personnel qui travaille dans une espèce d'environnement totalement végétal qui d'après le grand patron doit les aider à travailler mieux et beaucoup plus sereinement.
Un de mes amis paysagiste m'a confié que certains plans venaient de Nouvelle Calédonie. Une fierté pour notre nature endémique.
Amazon spheres. En plein Seattle une forêt tropicale de 40000 plantes, juste pour le bien être du personnel.
Après une dizaine de jours passionnants passés dans cette ville extraordinaire il nous faut appareiller pour Ganges sur Salt Spring Island où nos amis Raymond et Jacky nous rejoignent pour une nouvelle croisière en Alaska .
Aucun besoin d'aide cette fois-ci (dont on ne nous avait pas fait cadeau d'ailleurs) pour reprendre le canal et l'écluse et redescendre au niveau de la Mer et du Puget Sound. Le plancher des vaches comme on dit.
Cette fois nous sommes à peine deux bateaux dans la petite écluse de Ballard qui ne fait que 45m de long. Beaucoup plus simple qu'à l'aller bien sûr. Nous quittons Seattle avec regret mais nous savons qu'une nouvelle aventure s'ouvre devant nous , un retour en Alaska qui nous mènera une nouvelle fois jusqu'à Lituya Bay : La Pérouse nous y attend!
Nous quittons Seattle avec regret mais nous savons qu'une nouvelle aventure s'ouvre devant nous , un retour en Alaska qui nous mènera une nouvelle fois jusqu'à Lituya Bay : La Pérouse nous y attend!